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Le grand « nettoyage de printemps 2020 ».

Dès la fin du dé-confinement nous avons pu constater que la nature a bien profité du vide et que la mousse a envahi le côté gauche du SA. Par contre le plus grand mal est dû aux oiseaux : pigeons, moineaux et les corneilles qui ont pris l’avion pour un perchoir…


Comme personne ne les dérangerait durant la fermeture du musée ils ont profité pour déposer leurs excrément sur toute la longueur du fuselage en particulier le long de la dérive et des antennes HF et VHF.


Les toutes premières interventions ont été de s’attaquer aux zones couvertes de fiente et seulement après à la mousse et aux dépôts de poussière et de la pollution accumulée depuis deux ans car en 2019 nous n’avons pas pu effectuer un nettoyage complet en raison des restrictions d’eau.


C’est à ce moment que nous ont rejoint Quentin et Steven contraints de suspendre leur formation de pilote de ligne et rapatriés d’Espagne. Ils continuaient à suivaient leurs cours par internet le matin et venaient nous aider les après-midi pour participer au nettoyage.


Le jour du départ du dernier 747 de Corsair nos deux futur pilotes se sont installés sur l’échafaudage en bordure du terrain pour prendre quelques photos souvenir.


Apres l’arc de triomphe des pompiers de l’aéroport d’Orly le dernier « Jumbo » Français part pour son dernier vol de convoyage.


Après le départ de l’avion plusieurs jeunes photographes qui passaient devant sont venus faire une rapide visite du SA, nos jeunes amis leurs ont proposé de revenir selon leurs possibilités pour les aider dans cette énorme de nettoyer le SA.


La société « HELP » leur est venue aussi en aide.


Les plus belles rencontres sont toujours les rencontres dues au hasard.


Mi-Juin en arrivant au musée un technicien de la société HELP intervenait sur l’équipement de la signalisation du carrefour devant le musée. En passant près de son véhicule on lui demande s’ils ne pourraient pas nous aider pour le nettoyage de la dérive avec la nacelle qu’ils utilisent pour l’éclairage public.


La réponse viendra quelques minutes plus tard directement du responsable de la société qui donna spontanément son accord en fonction de la disponibilité de la nacelle qui devra intervenir dans le quartier prochainement.


Début juillet l’équipe arrive et aussitôt on s’attaque à la dérive.



Très rapidement avec l’arrivé des jeunes tous les après-midi ressemblaient à une véritable ruche et le travail a pris une superbe avance sur les nettoyages des années précédentes.


La preuve qu’ils se sont tellement impliqués, nous n’avons pas une photo de tout le monde à l’œuvre… mais même la passerelle a eu droit aux soins de l’équipe.


Et après l’effort la récompense très appréciée la visite des postes de pilotage du Mirage et bien sur celui du SA.


Avant de retourner à leurs cours Quentin et Steven ont posé le titre AIR FRANCE qui n’a pas été installé sur l’avion a l’occasion de la dernière peinture du SA en 2012.


Il ne manque plus que la décoration de dérive pour que SA retrouve sa livrée du dernier vol en arrivant à Orly le 20 mai 1976.

Pour ce formidable travail un grand merci à :

A l’équipe de la société HELP.

A nos futurs pilotes Quentin et Steven, que Etienne, instructeur A320, a voulu remercier à sa façon dans le simu d’Aéro Simulation et là, leur tenue de cadet était bien sûr de rigueur.


A la fin de ce vol, vu la satisfaction de l’instructeur, nous sommes persuadés que Quentin et Steven termineront avec succès leur formation et deviendront d’aussi bons pilotes que des meneurs d’hommes tels qu’ils l’ont été durant leur passage au musée, responsables et efficaces.


Et à tous leurs amis : Alexandre, Ali, Corentin, Dorian dit Boeing, Jérémy, Lenny, Lucas, Martin, Maxime, Matteo et Yanis, qui n’ont pas ménagé leur temps pour la cure de jeunesse du SA.


Et enfin à Aéro-Simulation et à Etienne qui a longuement échangé avec les cadets en leurs prodiguent plusieurs conseils de son expérience acquis lors de sa carrière.


Nous n’oublions pas non plus Grégoire, qui lui a déjà repris sa formation de pilote à Oxford, nous lui adressons aussi nos encouragements et toute notre grande amitié.

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