Concorde, l’APCOS et son renouveau.

La commission mémoire de l’aviation civile (CMAC) animée par Madame Ariane GILOTTE, le groupement des ingénieurs et cadres supérieurs de l’aviation civile en activité et retraités (GIACRE), en partenariat avec l’association aéronautique de France (3AF), ont organisé une visioconférence le mercredi 8 septembre 2021 avec le thème :

Concorde, l’APCOS et son renouveau.

Après la présentation d’Ariane Gilotte, sont intervenus successivement Pierre Grange et André Rouayroux pour parler du projet APCOS 2050.

Pierre GRANGE pilote de ligne et pilote d’essais a présenté l’APCOS (Association des Professionnels de Concorde et du Supersonique), créée en janvier 1990, est, à l’origine, une amicale cherchant à regrouper celles et ceux qui, en France, ont travaillé sur Concorde.

Après l’arrêt des vols, André Rouayroux a été directeur de la production du documentaire « Un ciel signé Concorde » réalisé par Loïc Pourageaux.

Ce documentaire a été un élément déclencheur et l’APCOS a entamé un inventaire des archives disponibles et la création d’une banque d’images « Les gens de Concorde » réalisée à partir d’interviews des acteurs même de l’épopée Concorde, propre à raconter la genèse du programme (1962–1975), et l’exploitation en ligne de l’avion (1976-2003).

A compter de septembre 2021, l’APCOS, à travers un programme « APCOS 2050 », se réinvente.

Le but est de construire une mémoire patrimoniale de l’aventure humaine de Concorde. Elle se donne les moyens de mettre en place une nouvelle image, une nouvelle dynamique, de nouveaux outils (site et revue) pour que l’on puisse continuer à parler de Concorde demain et après-demain, et répondre aux questions que se poseront les visiteurs des musées Concorde du monde entier.

André ROUAYROUX développera la présentation du site internet https://www.concordereference.fr, site qui deviendra jour après jour, comme son intitulé, la référence.

Le temps est passé beaucoup trop vite, mais maintenant tous ceux qui n’ont pas suivi cette visioconférence, pourront consulter régulièrement le site en français ou dans la langue de Shakespeare.